Elyes Fakhfakh, qui était interviewé par Wassim Ben Larbi, a qualifié de « satisfaisante » la saison actuelle et rappelé que tous les indicateurs (recettes, taux d’occupations, entrées…) ont progressé, jusqu’au 20 septembre 2012, de 35% par rapport à la même période de l’année écoulée avec une pointe, l’accroissement des nuitées au fort taux de 60%.

 

 

Il a ajouté que l’accent est mis actuellement sur les efforts à fournir pour tirer le meilleur profit de l’arrière saison en valorisant deux produits, le Sahara dans les zones du sud (Tozeur, Nefta) et le tourisme hivernal à Ain Draham et Tabraka (chasse et autres produits). «Tout un programme sera mis, à cette fin. Il s’agit dans l’ensemble de remédier à certaines insuffisances dans ces stations », a-t-il dit.

 

S’agissant de la promotion, il a fait remarquer qu’un appel d’offres a été lancé pour promouvoir le site Tunisie pour un montant global de 30 MDT et regretté que les efforts déployés au récent Salon de promotion Top Reza (France) ait coïncidé avec l’assaut mené contre l’ambassade des Etats-Unis à Tunis, relevant que son rôle s’y est limité à envoyer des messages rassurants sur la capacité du gouvernement à maîtriser la situation et à assurer la sécurité des touristes.

 

Il a nié toute coupure avec la profession et souligné que le principal problème demeure l’endettement excessif des hôteliers lequel, a-t-il soutenu, plombe le développement de tout le secteur et est à l’origine de tous ses maux (bradage des prix, mauvaise qualité du service…), rappelant que sa mission consiste à défendre l’intérêt général du secteur (mise au point des stratégies en matière de promotion, de communication, de formation…) alors que les professionnels sont travaillés, généralement, par des intérêts corporatistes. « Dans tout rapport administration-professionnels, l’essentiel est de savoir si le secteur qu’ils gèrent en partenariat avance ou non », a-t-il martelé.

 

Elyes Fakhfakh a évoqué également les résultats de sa récente visite en Turquie et le positionnement de son parti dans la vie politique.

 

Pour écouter l’intéralité de l’interview : Interview