Mouldi Riahi, président du groupe parlementaire Ettakatol à l’assemblée nationale constituante insiste sur la nécessité de protection de la transition démocratique et la prévention de toutes les formes de détournements, en particulier par ceux qui étaient actifs dans l’ancien régime. Ceux là ont contribués pendant deux décennies à la mise en place d’un régime répressif et injuste politiquement et socialement.Ettakatol estime que la contre-révolution prend de plus en plus de poids dans l’opinion publique et il est essentiel que nous prenions tous conscience de ce danger et que nous formons notre plus forte opposition à ce retour… Le sang des martyrs de la révolution et l’action tous ceux qui ont résisté et qui ont été victimes de la tyrannie de l’ancien régime ne doivent pas être trahis !

Ettakatol n’a pas participé à la rédaction du projet de loi visant à exclure de la vie politique les symboles de l’ancien régime, mais approuve cette orientation visant à protéger le fragile et long cheminement de la transition démocratique.
Ce projet de loi ne vise aucun parti et aucune personne précise de la scène politique, mais vise à renforcer et accélérer l’avancement de la transition démocratique.

D’autre part, nous appelons a accélérer la mise en place de la justice transitionnelle d’urgence afin de rendre justice au peuple Tunisien de ceux qui ont profité pendant des décennies d’un contrôle total du système judiciaire, de la manipulation, de la corruption et du népotisme.

L’établissement du système de justice transitionnelle et la meilleure et la seule façon pour lever le voile sur toutes ces décennies de répression, de tyrannie et de torture intellectuelle et physique et permettra au peuple de tourner la page dans un esprit de réconciliation nationale.

Les amendements et remarques d’Ettakatol à ce projet de loi seront présentés au cours de la séance plénière afin que le débat soit public et en toute transparence dans l’objectif d’éclairer l’opinion publique.