Fatma Gharbi, Députée Ettakatol, membre de la commission du pouvoir législatif, du pouvoir exécutif et de la relation entre ces deux pouvoirs: Ettakatol a défendu le régime présidentiel modéré.
Deux régimes ont été proposés dans la commission: Le régime parlementaire fermement défendu par Ennahda que je considère dangereux pour la stabilité du pays. Le régime parlementaire n’est propice que pour les grandes démocraties et peut pas réussir au vu de la situation du pays. Le régime parlementaire tel que proposé par Ennahda favorise le retour au système du parti unique avec une mainmise sur le pouvoir législatif et exécutif.

Le deuxième régime discuté, défendu par Ettakatol et les autres partis comme le CPR, est le régime présidentiel modéré qui représente le régime le mieux adapté pour la Tunisie d’aujourd’hui. Mais lors des votes du mode de vote du président, les 9 députés d’Ennahda étaient tous présents contre 4 uniquement pour que le président soit élu par l’assemblée au lieu qu’il soit directement élu par le peuple.
Les députés Ennahda considèrent déjà que le régime parlementaire sera le choix définitif et que les chapitres suivants seront en fonction de ce régime.
Pour ma part j’ai fermement refusé cette situation et j’ai demandé à ce que le type de régime soit discuté et voté au sein de la séance plénière de l’assemblée constitutionnelle.
En fin de compte nous avons convenu que l’ensemble de ces chapitres soient écrits par deux groupes, il est donc tôt pour dire que Ennahda ait gagné cette bataille du régime parlementaire.